Les ombres de Salem

Danvers, à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Boston. Dwen Bailey, 16 ans, ronde et fière de l’être, se rend en secret à une fête interdite. La soirée tourne mal, elle est agressée par un homme cagoulé et perd connaissance. Des heures plus tard, elle se réveille allongée sur la pelouse d’un parc, sa robe tachée de terre et son entrejambe, de sang. Traumatisée, Dwen décide de cacher ce qui vient de se passer à sa famille dysfonctionnelle. Sa mère vient de quitter le foyer pour fuir un mari jaloux et autoritaire. Mickey, le père, impose à ses filles une éducation des plus strictes. Diane, 21 ans, régit la vie de ses deux sœurs. Et la plus jeune, Deborah, 12 ans, autiste, cache à Diane et à son père un don étrange : percevoir des images du passé. Quelques jours plus tard, lors d’une sortie scolaire, Deborah est prise d’une vision : elle assiste en différé au viol de sa sœur. Elle se confie à Diane qui décide d’agir : ce viol ne restera pas impuni. Elle prévient son père, policier pour la ville de Danvers, et tous deux se mettent à la recherche du coupable. Seulement, en se servant une nouvelle fois des dons de Deborah, Diane et Mickey découvrent qu’il n’y a pas un mais plusieurs agresseurs. Parallèlement, une médium, Amanda Lucia Pia Alvarez, présidente du célèbre Cercle Spirite Margaret Hamilton (un club de passionnés de paranormal), est à la recherche d’Evelyn Bailey. Celle-ci est venue quelques semaines plus tôt lui demander de l’aider à gérer les « hallucinations » de sa petite dernière. Amanda ne peut pas croire qu’elle ait ensuite quitté sa famille sans donner signe de vie à ses filles. D’autant plus que la maison des Bailey a jadis abrité une sorcière tueuse d’enfants. Et Danvers s’est d’abord appelé Salem’s Village, quartier historique de la ville de Salem où se sont déroulés des procès en sorcellerie…